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La Bible en 3 ans - Jour 762

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    • Esther 9

      1 Le treizième jour du douzième mois, c’est-à-dire le mois d'Adar, le jour où le message du roi, qui avait valeur de loi, aurait dû entrer en vigueur, le jour où les ennemis des Juifs avaient espéré dominer sur eux, ce fut le contraire qui arriva : ce fut au tour des Juifs de dominer ceux qui les détestaient.
      2 Ils se rassemblèrent dans leurs villes respectives, dans toutes les provinces du roi Assuérus, pour porter la main contre ceux qui leur voulaient du mal. Personne ne leur opposa de résistance, tant les autres peuples avaient peur d’eux.
      3 De plus, tous les chefs de province, les satrapes, les gouverneurs et les fonctionnaires du roi soutenaient les Juifs, tant ils avaient peur de Mardochée.
      4 En effet, celui-ci jouait un rôle important au palais et sa réputation atteignait toutes les provinces car il exerçait une influence grandissante.
      5 Les Juifs frappèrent tous leurs ennemis à coups d'épée, les tuant et les faisant disparaître. Ils traitèrent selon leur bon plaisir ceux qui les détestaient.
      6 A Suse, la capitale, ils tuèrent et firent disparaître 500 hommes,
      7 sans compter Parshandatha, Dalphon, Aspatha,
      8 Poratha, Adalia, Aridatha,
      9 Parmashtha, Arizaï, Aridaï et Vajezatha,
      10 les dix fils d'Haman, fils d'Hammedatha, l'adversaire des Juifs. En revanche, ils ne se livrèrent à aucun pillage.
      11 Le jour même, le nombre de personnes tuées à Suse, la capitale, fut communiqué au roi,
      12 et celui-ci dit à la reine Esther : « A Suse, la capitale, les Juifs ont tué et fait disparaître 500 hommes, sans compter les dix fils d'Haman. Qu'auront-ils fait dans le reste de mes provinces ? Cependant, quel est l’objet de ta demande ? Il te sera accordé. Que désires-tu encore ? Tu l'obtiendras. »
      13 Esther répondit : « Si tu le juges bon, il faudrait autoriser les Juifs de Suse à agir demain encore conformément à la loi en vigueur aujourd'hui et pendre le corps des dix fils d'Haman à une potence. »
      14 Le roi ordonna d’agir de cette manière. Cet édit fut donc proclamé à Suse et l’on pendit le corps des dix fils d'Haman ;
      15 de plus, les Juifs de Suse se rassemblèrent de nouveau le quatorzième jour du mois d'Adar et tuèrent 300 hommes à Suse. En revanche, ils ne se livrèrent à aucun pillage.
      16 Quant au reste des Juifs, ceux qui se trouvaient dans les autres provinces du roi, ils se rassemblèrent pour défendre leur vie et obtenir le repos vis-à-vis de leurs ennemis. Ils tuèrent 75'000 personnes parmi ceux qui les détestaient. En revanche, ils ne se livrèrent à aucun pillage.
      17 Ils firent cela le treizième jour du mois d'Adar et se reposèrent le quatorzième, et ils en firent un jour réservé aux banquets et à la joie.
      18 De leur côté, les Juifs de Suse s'étaient rassemblés les treizième et quatorzième jours et se reposèrent le quinzième ; c’est donc ce jour-là qu’ils réservèrent aux banquets et à la joie.
      19 Voilà pourquoi pour les Juifs de la campagne, ceux qui habitent des villes dépourvues de murailles, c’est le quatorzième jour du mois d'Adar qui est un jour réservé à la joie, aux banquets et à la fête, où l'on s'envoie des cadeaux les uns aux autres.
      20 Mardochée enregistra ces événements par écrit et envoya des lettres à tous les Juifs installés dans toutes les provinces du roi Assuérus, qu’ils soient près ou loin.
      21 Il leur prescrivait de célébrer chaque année les quatorzième et quinzième jours du mois d'Adar.
      22 En effet, c’étaient les jours où les Juifs avaient obtenu le repos vis-à-vis de leurs ennemis, le mois où leur tristesse avait été transformée en joie et leur deuil en fête. Ils devaient donc faire de ces jours des jours réservés aux banquets et à la joie, où l'on s'envoie des cadeaux les uns aux autres et où l'on fait des offrandes aux pauvres.
      23 Les Juifs s'engagèrent à poursuivre ce qu'ils avaient déjà commencé de faire et ce que Mardochée leur avait prescrit.
      24 En effet, Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite qui était l’adversaire de tous les Juifs, avait projeté de les faire disparaître et il avait jeté le « pour », c'est-à-dire le sort, en vue de semer le trouble parmi eux et de les faire disparaître.
      25 Cependant, Esther s'était présentée devant le roi, et celui-ci avait ordonné par écrit de faire retomber sur la tête d'Haman le funeste projet qu'il avait formé contre les Juifs et de le pendre à une potence, ainsi que ses fils.
      26 Voilà pourquoi on appela ces jours Pourim, d’après le mot « pour ». Voilà pourquoi aussi, en s’appuyant sur toutes les instructions de cette lettre, sur ce qu'ils avaient eux-mêmes vu et sur ce qui leur était arrivé,
      27 les Juifs prirent l'engagement irrévocable pour eux, pour leur descendance et pour tous ceux qui se joindraient à eux, de célébrer ces deux jours en respectant ce qui était prescrit et la date fixée, et ce chaque année,
      28 de garder le souvenir de ces jours et les célébrer de génération en génération dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville, et de ne jamais laisser ces jours de Pourim disparaître du milieu des Juifs ni leur souvenir s'effacer parmi leurs descendants.
      29 La reine Esther, fille d'Abichaïl, et le Juif Mardochée écrivirent une seconde fois, avec toute l’autorité qui était la leur, pour confirmer la lettre relative aux Pourim.
      30 On envoya des lettres à tous les Juifs, dans les 127 provinces du roi Assuérus. Porteuses d’un message de paix et de vérité,
      31 elles confirmaient la date fixée pour les jours de Pourim par le Juif Mardochée et la reine Esther, mais aussi par les Juifs eux-mêmes, pour eux et leur descendance et contenaient les instructions relatives aux jeûnes et aux cris qui les accompagnaient.
      32 Ainsi, l'ordre d'Esther confirma ces instructions relatives aux Pourim et il fut enregistré par écrit dans un livre.

      Esther 10

      1 Le roi Assuérus soumit à la corvée aussi bien la partie continentale du pays que les îles.
      2 Tout ce qu’il a accompli par sa puissance et sa force, ainsi que les détails sur le rôle important qu’il a accordé à Mardochée, cela est décrit dans les annales des rois des Mèdes et des Perses.
      3 En effet, le Juif Mardochée était l’adjoint du roi Assuérus. Il jouait un rôle important pour les Juifs et était très apprécié de ses nombreux frères. Il recherchait le bonheur de son peuple et contribua par ses paroles au bien-être de toute sa lignée.
    • Esther 9

      1

      Le succès des Juifs. (Esther 9:1-19)
      La fête du Pourim, en mémoire de ce succès. (Esther 9:20-32)

      Les ennemis des Juifs ont eu l'ultime espoir d'avoir gain de cause, par le biais de l'ancien décret. S'ils n'avaient pas tenté de nuire au peuple de Dieu, ils n'auraient pas autant souffert. Les Juifs, par leur effort commun, se sont encouragés mutuellement. Apprenons à nous tenir coude à coude, dans un même esprit et une même pensée, cherchant à contrer ensemble les ennemis de nos âmes, qui essayent de nous voler notre foi, qui est plus précieuse que nos vies. Les Juifs, en honneur de leur religion, ont montré leur mépris des richesses du monde, ce qui pourrait laisser entendre qu'ils n'ont rien désiré d'autre que leur propre salut. En toutes circonstances, le peuple de Dieu devrait manifester son côté humain et son désintéressement, en refusant le plus souvent possible les avantages qui pourraient légalement lui être dû. Les juifs ont instauré une fête, le lendemain de leur victoire. Quand nous avons bénéficié de la grande miséricorde divine, nous devrions être zélés à Lui retourner davantage de chaleureuse reconnaissance.
      20 La pratique et le respect des fêtes juives, sont une manifestation publique de la véracité des écrits de l'Ancien Testament. Bien que ces textes de l'Ancien Testament soient véridiques, le Messie que les juifs attendaient, est en fait venu bien après ces faits ; aucun autre, que Jésus de Nazareth, ne peut être ce Messie. Cette fête a été instaurée arbitrairement, bien que cela se soit réalisé avec le consentement de l'Esprit divin. On lui a donné le nom de « fête du Pourim ». Le nom de cette fête a été attribué pour rappeler au peuple la toute-puissance du Dieu d'Israël, qui a atteint ses propres objectifs par le biais des superstitions païennes.

      Lorsque nous passons en revue toutes les miséricordes que nous avons reçues, nous devrions nous remémorer aussi toutes les anciennes craintes et afflictions qui nous tracassaient. Quand les bénédictions divines nous sont accordées à titre personnel, nous ne devrions pas oublier le réconfort qu'elles nous ont procuré, ni manquer d'attribuer au Seigneur la gloire due à Son Nom. Que le Seigneur nous enseigne à nous réjouir, avec cette sainte joie qui seule est capable de nous faire entrevoir les bénédictions célestes, et de nous y préparer. Chaque manifestation de la bonté divine à notre égard devrait nous inciter à nous engager dans la pratique du bien, envers ceux qui ont particulièrement besoin de notre générosité. Mais par-dessus tout, notre rédemption par Jésus-Christ nous engage à Lui être reconnaissants, 2Corinthiens 8:9.

      Esther 10

      1

      La grandeur d'Assuérus, la croissance de Mardochée.

      - Beaucoup d'exemples montrant la grandeur d'Assuérus pourraient être cités : ils ont été écrits dans les livres des chroniques perses, qui depuis longtemps, sont perdus ; les Saintes Écritures, quant à elles, existeront à jamais. Les soucis que peuvent éprouver les adorateurs du Seigneur sont plus importants aux yeux de l'Esprit Saint, que les exploits du monarque le plus illustre ici-bas. Mardochée était vraiment un homme de bien, et sa grandeur lui a donné d'excellentes occasions de pratiquer la charité. Il n'a pas désavoué son peuple, et est resté sans aucun doute fidèle à sa religion. Il n'a pas cherché à s'enrichir personnellement, mais il a essayé de procurer le maximum de bien-être aux siens. Si, peu de personnes sont enclines, comme Mardochée, à la pratique du bien, beaucoup, par contre, ont une facilité naturelle à faire le mal ; qui peut le nier ? Il ne nous est pas demandé de faire l'impossible ni ce qui n'est pas conforme à notre situation ; nous sommes tous exhortés à vivre suivant le modèle de conduite des Saints, dont les exemples sont cités dans la bible. Si nous vivons par la foi, en Christ, nous serons alors aptes à accomplir notre travail, selon les capacités et les occasions qu'Il nous donne, le tout pour Sa gloire et dans l'intérêt des hommes. Si notre foi est authentique, elle agira conjointement avec l'amour. Soyons patients, par la foi et dans la prière, et le cours des événements sera serein et glorieux ; notre salut est véritable, par l'œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ.
    • Esther 9

      1 Le treizième jour du douzième mois, c’est-à-dire le mois d’Adar, arriva. C’était le jour où le décret impérial devait être appliqué. En ce jour, les ennemis des Juifs avaient espéré se rendre maîtres d’eux, mais la situation se retourna : ce furent les Juifs qui se rendirent maîtres de leurs ennemis.
      2 Dans les villes de toutes les provinces de l’empereur Xerxès où ils habitaient, ils se regroupèrent pour s’en prendre à ceux qui leur voulaient du mal. Personne ne put leur résister, tant la peur qu’ils inspiraient s’était emparée de tout le monde.
      3 Tous les ministres des provinces, les satrapes, les gouverneurs et les fonctionnaires impériaux soutinrent les Juifs par crainte de Mardochée.
      4 En effet, celui-ci occupait un haut rang au palais impérial, et sa renommée s’était répandue dans toutes les provinces, car il devenait de plus en plus puissant.
      5 Ainsi, les Juifs frappèrent tous leurs ennemis de l’épée, ils les tuèrent et les exterminèrent, ou les traitèrent comme ils le jugèrent bon.
      6 Dans la seule citadelle de Suse, les Juifs tuèrent et firent périr cinq cents hommes,
      7 ainsi que Parchandatha, Dalphôn et Aspata,
      8 Porata, Adalia et Aridata,
      9 Parmachta, Arizaï, Aridaï et Vayezata,
      10 les dix fils de Haman, fils de Hammedata, le persécuteur des Juifs. Mais on s’abstint de tout pillage.
      11 Le jour même, l’empereur fut informé du nombre de victimes dans la citadelle de Suse.
      12 Il dit à l’impératrice Esther : —Dans la seule citadelle de Suse, les Juifs ont tué et fait périr cinq cents hommes ainsi que les dix fils de Haman. Qu’ont-ils dû faire dans les autres provinces de l’empire ! Néanmoins, si tu as encore une requête à formuler, elle te sera accordée. Quelle est ta demande ? Tu l’obtiendras.
      13 Esther répondit : —Si l’empereur le veut bien, qu’il accorde aux Juifs de Suse la permission d’agir demain comme aujourd’hui, et que l’on pende les corps des dix fils de Haman à la potence.
      14 L’empereur donna l’ordre de procéder ainsi. Un nouveau décret fut promulgué à Suse, et les dix fils de Haman furent pendus.
      15 Les Juifs de Suse se rassemblèrent donc encore le quatorzième jour du mois d’Adar et tuèrent trois cents hommes, mais sans piller leurs biens.
      16 Les autres Juifs disséminés dans les provinces de l’empire se réunirent aussi pour défendre leur vie et garantir leur tranquillité vis-à-vis de leurs ennemis,
      17 et le treizième jour du mois d’Adar, ils tuèrent 75 000 de leurs ennemis, mais sans piller leurs biens. Le quatorzième jour du mois, ils cessèrent tout massacre et firent de ce jour un jour de festin et de réjouissances.
      18 Par contre les Juifs de Suse qui s’étaient regroupés le treizième et le quatorzième jour, se reposèrent le quinzième, et c’est ce jour-là qu’ils firent des festins et se livrèrent à des réjouissances.
      19 C’est ce qui explique pourquoi les Juifs disséminés dans les campagnes et ceux qui habitent des localités des campagnes font du quatorzième jour du mois d’Adar un jour de fête, de réjouissances et de festin, et s’envoient mutuellement des cadeaux ce jour-là.
      20 Mardochée consigna par écrit le récit de tous ces événements, puis il envoya des lettres à tous les Juifs de toutes les provinces de l’empereur Xerxès, au près et au loin.
      21 Il leur demanda de célébrer tous les ans une fête le quatorzième et le quinzième jour du mois d’Adar,
      22 puisqu’en ces jours, les Juifs s’étaient assuré la tranquillité vis-à-vis de leurs ennemis et qu’en ce mois, leur affliction avait été changée en joie et leur deuil en fête. Il les invitait à commémorer ces jours-là par des festins et des réjouissances, et par des échanges mutuels de cadeaux et des dons aux pauvres.
      23 Les Juifs suivirent les consignes de Mardochée et firent de cette fête, qu’ils venaient de célébrer, une tradition à respecter tous les ans.
      24 Car Haman, fils de Hammedata l’Agaguite, le persécuteur de tous les Juifs, avait résolu de les exterminer. Il avait jeté le Pour — ce qui veut dire « sort » en perse — en vue de leur ruine et de leur extermination.
      25 Mais Esther était allée trouver l’empereur qui avait ordonné par écrit de faire retomber sur lui les méchants plans qu’il avait formés contre les Juifs et de le pendre, lui et ses fils, à la potence.
      26 C’est pourquoi on a appelé ces jours-là Pourim d’après le mot perse qui signifie « sort ». Selon les instructions de la lettre de Mardochée et à cause des événements dont ils avaient eux-mêmes été les témoins et qu’ils avaient subis,
      27 les Juifs instituèrent la tradition pour eux, pour leurs descendants et pour ceux qui se joindraient à eux, selon laquelle on ne devait pas omettre de célébrer chaque année ces deux jours à la date fixée et de la manière prescrite par Mardochée.
      28 Ainsi le souvenir de ces jours est perpétué de génération en génération dans chaque famille, dans chaque province et dans chaque ville, par cette célébration. Les Juifs ne doivent pas cesser de célébrer ces jours des Pourim et leur souvenir ne doit pas se perdre chez leurs descendants.
      29 L’impératrice Esther, fille d’Abichaïl, écrivit avec le Juif Mardochée en usant de toute son autorité pour confirmer cette seconde lettre au sujet des Pourim.
      30 Ils envoyèrent des lettres contenant des *vœux pour une paix véritable à tous les Juifs des cent vingt-sept provinces de l’empire de Xerxès.
      31 Elles confirmaient l’institution de ces jours des Pourim à la date fixée, tels que le Juif Mardochée et l’impératrice Esther les avaient institués, et tels que les Juifs les avaient eux-mêmes institués pour eux-mêmes et pour leurs descendants, avec des jeûnes et des supplications.
      32 L’ordre d’Esther institua le rituel de cette fête des Pourim, et cela fut consigné dans un livre.

      Esther 10

      1 Par la suite, l’empereur Xerxès imposa un tribut à tout son empire ainsi qu’aux territoires côtiers.
      2 Tous ses actes démontrant sa puissance et sa vaillance, ainsi que la manière dont il éleva Mardochée à un rang important, sont consignés dans le livre des Annales des empereurs des Mèdes et des Perses.
      3 Le Juif Mardochée occupa, en effet, le second rang, après l’empereur Xerxès. Il fut très considéré par les Juifs et aimé par tous ses compatriotes, parce qu’il travaillait au bien de son peuple et œuvrait pour la paix de toute sa race.
    • Esther 9

      1 Le treizième jour du douzième mois, ou mois de Adar, arriva. C’était la date où le décret royal entrait en application et où les ennemis des Juifs avaient espéré triompher d’eux. Mais le contraire se produisit et les Juifs triomphèrent de ceux qui les détestaient.
      2 Partout dans l’empire du roi Xerxès, les Juifs se rassemblèrent dans les villes qu’ils habitaient et ils attaquèrent ceux qui leur voulaient du mal. Personne ne leur résista, car ils inspiraient à tous une grande terreur.
      3 Les hauts fonctionnaires, les représentants du roi, les gouverneurs et le personnel de l’administration royale, prirent même le parti des Juifs tant ils avaient peur de Mardochée.
      4 En effet, Mardochée occupait un poste élevé au palais royal et son influence se faisait sentir jusque dans les provinces : c’était un personnage de plus en plus puissant.
      5 Les Juifs purent traiter comme il leur plut ceux qui les détestaient, ils mirent à mort leurs ennemis ; ce fut une tuerie et un massacre.
      6 Dans la citadelle de Suse, ils tuèrent cinq cents hommes.
      7 Ils mirent également à mort les dix fils de Haman, fils de Hammedata et adversaire des Juifs. Il s’agissait de Parchanedata, Dalfon, Aspata, Porata, Adalia, Aridata, Parmacheta, Arissaï, Aridaï et Vayézata. Cependant il n’y eut pas de pillage.
      11 Le même jour, on fit connaître au roi le nombre des gens qui avaient été tués dans la citadelle de Suse.
      12 Le roi dit alors à la reine Esther : « Rien que dans la citadelle de Suse, les Juifs ont massacré cinq cents hommes en plus des dix fils de Haman. Combien ont-ils dû en tuer dans les autres parties de l’empire ! Mais si tu désires encore me demander quelque chose, je te l’accorderai, je réaliserai tous tes vœux. »
      13 Esther répondit : « Si sa Majesté le roi le juge bon, qu’il soit permis aux Juifs de Suse d’agir encore demain selon le décret qui était valable aujourd’hui, et que les corps des dix fils de Haman soient pendus à un gibet. »
      14 Le roi donna les ordres nécessaires : un nouveau décret fut publié à Suse et les corps des dix fils de Haman furent pendus.
      15 Les Juifs de Suse se rassemblèrent encore le quatorzième jour du mois de Adar, ils tuèrent trois cents hommes dans la ville, mais ils ne pillèrent pas leurs biens.
      16 Les Juifs qui vivaient dans les autres parties de l’empire se rassemblèrent également pour défendre leur vie. Ils se débarrassèrent de leurs ennemis en tuant soixante-quinze mille de ceux qui les détestaient, mais ils ne pillèrent pas leurs biens.
      17 Cela se passa le treizième jour du mois de Adar. Le quatorzième jour, ils cessèrent tout massacre et, le même jour, ils festoyèrent joyeusement.
      18 Par contre, les Juifs de Suse, qui s’étaient vengés de leurs ennemis les treizième et quatorzième jours de Adar, prirent du repos le quinzième et c’est ce jour-là qu’ils festoyèrent joyeusement.
      19 Voilà pourquoi les Juifs qui habitent les localités de la campagne célèbrent un jour de fête le quatorzième jour du mois de Adar : ils festoient joyeusement et s’envoient des cadeaux les uns aux autres.
      20 Mardochée rédigea le récit de ces événements. Puis il envoya des lettres à tous les Juifs qui vivaient dans les provinces proches ou lointaines de l’empire de Xerxès.
      21 Il leur demandait de célébrer une fête, chaque année, les quatorzième et quinzième jours du mois de Adar.
      22 En effet, ces jours-là, les Juifs s’étaient débarrassés de leurs ennemis ; ce mois-là, leur détresse s’était transformée en joie et leur malheur en bonheur. Ils devaient donc commémorer ces événements en festoyant joyeusement, en s’envoyant des cadeaux les uns aux autres et en faisant des dons aux pauvres.
      23 Les Juifs suivirent les instructions de Mardochée et la fête, célébrée une première fois, devint une tradition.
      24 Mardochée rappelait ceci : Haman, fils de Hammedata et descendant d’Agag, l’adversaire des Juifs, avait décidé d’exterminer ceux-ci. Il avait jeté les dés, appelés pourim, pour fixer le jour de leur extermination totale.
      25 Mais Esther alla trouver le roi, et celui-ci ordonna par écrit de faire subir à Haman le sort affreux qu’il avait prévu pour les Juifs ; c’est ainsi que Haman et ses fils furent pendus à un gibet.
      26 Voilà pourquoi on appelle ces jours de fête les Pourim, d’après le mot pour qui signifie “dé”. Les Juifs tinrent compte des instructions de la lettre de Mardochée ainsi que de tout ce qu’ils avaient vu et subi eux-mêmes.
      27 Ils instituèrent la tradition valable pour eux, pour leurs descendants et pour tous ceux qui se feraient Juifs, de fêter sans faute ces deux jours chaque année à la date fixée et conformément aux consignes de Mardochée.
      28 Dans toutes les générations à venir, chaque famille juive de chaque province et de chaque ville de l’empire devait continuer à fêter les jours des Pourim ; il fallait que les Juifs et leurs descendants n’interrompent jamais cette tradition et n’oublient pas ce qui s’était passé.
      29 La reine Esther, fille d’Abihaïl, et le Juif Mardochée écrivirent une seconde fois pour confirmer avec toute leur autorité la lettre relative aux Pourim.
      30 Ces nouvelles lettres furent adressées à tous les Juifs dans les cent vingt-sept provinces de l’empire de Xerxès. Elles contenaient des vœux de paix et de sécurité.
      31 Elles recommandaient aux Juifs de fêter les Pourim à la date fixée selon les instructions d’Esther et de Mardochée ; la décision en était prise pour eux et leurs descendants comme celle concernant les jeûnes et les lamentations.
      32 Ces ordres d’Esther confirmaient l’institution de la fête des Pourim, et on les mit par écrit dans un livre.

      Esther 10

      1 Le roi Xerxès imposa des travaux forcés aux habitants des régions côtières de son empire comme à ceux de l’intérieur.
      2 Toutes les grandes et courageuses actions du roi, de même que la manière dont il éleva Mardochée à une haute situation, sont racontées dans le livre intitulé : Actes des rois de Médie et de Perse.
      3 En effet, Mardochée, le Juif, devint le personnage le plus puissant de l’empire, après le roi Xerxès. Il était honoré et aimé par tous ses compatriotes juifs. Il travailla pour leur bien et il intervint pour assurer la sécurité de son peuple.
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