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La Bible en 3 ans - Jour 778

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Versets relatifs

    • Job 16

      1 Job répondit et dit :
      2 J'ai entendu bien des choses comme celles-là ; vous êtes tous des consolateurs fâcheux.
      3 Y aura-t-il une fin à ces paroles de vent ? Qu'est-ce qui t'irrite, que tu répondes ?
      4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous ; si votre âme était à la place de mon âme, je pourrais entasser des paroles contre vous et secouer ma tête contre vous !
      5 Mais je vous fortifierais de ma bouche, et la consolation de mes lèvres allégerait vos douleurs.
      6 Si je parle, ma douleur n'est pas allégée ; et si je me tais, s'éloignera-t-elle de moi ?
      7 Mais maintenant, il m'a fatigué... : tu as dévasté toute ma famille ;
      8 Tu m'as étreint, c'est un témoignage, et ma maigreur se lève contre moi, elle dépose, à ma face, contre moi.
      9 Sa colère me déchire et me poursuit ; il grince des dents contre moi ; comme mon adversaire, il aiguise contre moi ses yeux.
      10 Ils ouvrent contre moi leur bouche, ils me frappent les joues avec mépris ; ils s'attroupent contre moi.
      11 Dieu m'a livré à l'inique, et m'a jeté entre les mains des méchants.
      12 J'étais en paix, et il m'a brisé ; il m'a saisi par la nuque et m'a broyé, et m'a dressé pour lui servir de but.
      13 Ses archers m'ont environné ; il me perce les reins et ne m'épargne pas ; il répand mon fiel sur la terre.
      14 Il fait une brèche en moi, brèche sur brèche ; il court sur moi comme un homme fort.
      15 J'ai cousu un sac sur ma peau, et j'ai dégradé ma corne dans la poussière.
      16 Mon visage est enflammé à force de pleurer, et sur mes paupières est l'ombre de la mort,
      17 Quoiqu'il n'y ait pas de violence dans mes mains, et que ma prière soit pure.
      18 O terre, ne recouvre pas mon sang, et qu'il n'y ait pas de place pour mon cri !
      19 Maintenant aussi, voici, mon témoin est dans les cieux, et celui qui témoigne pour moi est dans les lieux élevés.
      20 Mes amis se moquent de moi... vers +Dieu pleurent mes yeux.
      21 Que n'y a-t-il un arbitre pour l'homme auprès de +Dieu, et pour un fils d'homme vis-à-vis de son ami !
      22 Car les années s'écoulent dont on peut compter le nombre, et je m'en vais dans le chemin d'où je ne reviendrai pas.

      Job 17

      1 Mon souffle est corrompu, mes jours s'éteignent : pour moi sont les sépulcres !
      2 Les moqueurs ne sont-ils pas autour de moi, et mes yeux ne demeurent-ils pas au milieu de leurs insultes ?
      3 Dépose, je te prie, un gage ; cautionne-moi auprès de toi-même : qui donc frappera dans ma main ?
      4 Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence ; c'est pourquoi tu ne les élèveras pas.
      5 Celui qui trahit ses amis pour qu'ils soient pillés, les yeux de ses fils seront consumés.
      6 Et il a fait de moi un proverbe des peuples, et je suis devenu un homme auquel on crache au visage.
      7 Mon oeil est terni par le chagrin, et mes membres sont tous comme une ombre.
      8 Les hommes droits en seront étonnés, et l'innocent s'élèvera contre l'impie ;
      9 Mais le juste tiendra ferme dans sa voie, et celui qui a les mains pures croîtra en force.
      10 Mais quant à vous tous, revenez encore, je vous prie ; mais je ne trouverai pas un sage parmi vous.
      11 Mes jours sont passés, mes desseins sont frustrés, -les plans chéris de mon coeur.
      12 Ils font de la nuit le jour, la lumière proche en présence des ténèbres ;
      13 Si j'espère, le shéol est ma maison, j'étends mon lit dans les ténèbres ;
      14 Je crie à la fosse : Tu es mon père ! aux vers : Ma mère et ma soeur !
      15 Où donc est mon espoir ? Et mon espoir, qui le verra ?
      16 Il descendra vers les barres du shéol, lorsque ensemble nous aurons du repos dans la poussière.
    • Job 16

      1 Job prit la parole et dit :
      2 J'ai souvent entendu pareilles choses ; Vous êtes tous des consolateurs fâcheux.
      3 Quand finiront ces discours en l'air ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ?
      4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place : Je vous accablerais de paroles, Je secouerais sur vous la tête,
      5 Je vous fortifierais de la bouche, Je remuerais les lèvres pour vous soulager.
      6 Si je parle, mes souffrances ne seront point calmées, Si je me tais, en quoi seront-elles moindres ?
      7 Maintenant, hélas ! il m'a épuisé... Tu as ravagé toute ma maison ;
      8 Tu m'as saisi, pour témoigner contre moi ; Ma maigreur se lève, et m'accuse en face.
      9 Il me déchire et me poursuit dans sa fureur, Il grince des dents contre moi, Il m'attaque et me perce de son regard.
      10 Ils ouvrent la bouche pour me dévorer, Ils m'insultent et me frappent les joues, Ils s'acharnent tous après moi.
      11 Dieu me livre à la merci des impies, Il me précipite entre les mains des méchants.
      12 J'étais tranquille, et il m'a secoué, Il m'a saisi par la nuque et m'a brisé, Il a tiré sur moi comme à un but.
      13 Ses traits m'environnent de toutes parts ; Il me perce les reins sans pitié, Il répand ma bile sur la terre.
      14 Il me fait brèche sur brèche, Il fond sur moi comme un guerrier.
      15 J'ai cousu un sac sur ma peau ; J'ai roulé ma tête dans la poussière.
      16 Les pleurs ont altéré mon visage ; L'ombre de la mort est sur mes paupières.
      17 Je n'ai pourtant commis aucune violence, Et ma prière fut toujours pure.
      18 O terre, ne couvre point mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor !
      19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon témoin est dans les lieux élevés.
      20 Mes amis se jouent de moi ; C'est Dieu que j'implore avec larmes.
      21 Puisse-t-il donner à l'homme raison contre Dieu, Et au fils de l'homme contre ses amis !
      22 Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

      Job 17

      1 Mon souffle se perd, Mes jours s'éteignent, Le sépulcre m'attend.
      2 Je suis environné de moqueurs, Et mon oeil doit contempler leurs insultes.
      3 Sois auprès de toi-même ma caution ; Autrement, qui répondrait pour moi ?
      4 Car tu as fermé leur coeur à l'intelligence ; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
      5 On invite ses amis au partage du butin, Et l'on a des enfants dont les yeux se consument.
      6 Il m'a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris.
      7 Mon oeil est obscurci par la douleur ; Tous mes membres sont comme une ombre.
      8 Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l'innocent se soulève contre l'impie.
      9 Le juste néanmoins demeure ferme dans sa voie, Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
      10 Mais vous tous, revenez à vos mêmes discours, Et je ne trouverai pas un sage parmi vous.
      11 Quoi ! mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les projets qui remplissaient mon coeur...
      12 Et ils prétendent que la nuit c'est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là !
      13 C'est le séjour des morts que j'attends pour demeure, C'est dans les ténèbres que je dresserai ma couche ;
      14 Je crie à la fosse : Tu es mon père ! Et aux vers : Vous êtes ma mère et ma soeur !
      15 Mon espérance, où donc est-elle ? Mon espérance, qui peut la voir ?
      16 Elle descendra vers les portes du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.
    • Job 16

      1 Job répondit alors :
      2 J’ai entendu cent fois ce genre de discours. Quels pénibles consolateurs vous êtes tous, vous qui me demandez :
      3 « Quand verra-t-on la fin de ces paroles creuses ? » ou « Quel tourment te pousse à répliquer ainsi ? »
      4 Si vous étiez à ma place et moi à la vôtre, je pourrais moi aussi m’exprimer comme vous, je ferais contre vous un discours très brillant, je hocherais la tête en signe de pitié,
      5 je vous rendrais courage à force de parler, mes propos empressés mettraient fin à vos maux.
      6 Mais quand je veux parler, ma douleur n’est pas moindre, et si je veux me taire, elle ne s’en va pas.
      7 C’est qu’en réalité Dieu a usé mes forces, il a exterminé tous ceux qui m’entouraient.
      8 Les rides qu’il m’a faites en sont les témoins, ma maigreur m’accuse et me déclare coupable.
      9 Dans sa fureur, Dieu me choisit comme sa proie, il me poursuit, me montre des dents menaçantes ; lui, mon ennemi, me transperce du regard.
      10 Les gens ouvrent la bouche pour me menacer, me frappent sur les joues et me couvrent d’insultes, se forment en bande, s’attroupent contre moi.
      11 Dieu m’a livré au pouvoir de jeunes voyous, il m’a laissé aux mains de gens sans foi ni loi.
      12 Dieu est venu troubler la paix où je vivais, il m’a saisi la nuque, il m’a jeté à terre, et il a fait de moi la cible de ses flèches ;
      13 elles volent autour de moi de toutes parts. Il transperce mes reins sans la moindre pitié ; la bile de mon foie se répand sur la terre.
      14 Comme un guerrier, il se précipite sur moi, me frappe et m’inflige blessure après blessure.
      15 Le vêtement de deuil ne quitte plus ma peau, et je garde le front plongé dans la poussière.
      16 A force de pleurer, j’ai les yeux tout rougis et cernés par une ombre.
      17 Pourtant, mes mains n’ont pas trempé dans la violence et ma prière n’a pas cessé d’être pure.
      18 Terre, je perds mon sang, ne le recouvre pas ; que ma protestation soit partout entendue !
      19 Car j’ai dès maintenant un témoin dans le ciel, oui, j’ai quelqu’un là-haut qui témoigne pour moi.
      20 Tandis que mes amis me traitent sans respect, je regarde vers Dieu, les yeux remplis de larmes.
      21 Ah ! que mon témoin arbitre entre Dieu et moi, comme on le fait sur terre entre un homme et un autre !
      22 Oui, qu’il intervienne, car mes jours sont comptés, je pars sur un chemin d’où l’on ne revient pas.

      Job 17

      1 Je respire avec peine et ma vie va s’éteindre ; ma tombe est grande ouverte.
      2 Ne voit-on pas que j’ai affaire à des moqueurs, et que leurs agressions m’empêchent de dormir ?
      3 O Dieu, apporte-moi ta propre garantie, car à part toi, qui voudrait s’engager pour moi ?
      4 Tu as ôté toute raison à mes amis ; ne les laisse donc pas se croire supérieurs.
      5 Ils sont comme l’homme dont parle le proverbe : invitant ses amis à partager son pain, il laisse ses enfants attendre en vain leur part.
      6 Les gens ont fait de moi un sujet de chansons. Je suis celui sur qui on crache en plein visage.
      7 Mes yeux ne brillent plus, éteints par le chagrin ; mon corps n’est à présent que l’ombre de lui-même.
      8 Les braves gens restent sans voix devant mon mal. Les innocents sont indignés : ils voient en moi un homme de mauvaise foi.
      9 « Que le fidèle persévère, disent-ils ; et que l’homme aux mains propres redouble d’efforts ! »
      10 Quant à vous, mes amis, venez, revenez tous : je ne trouverai parmi vous aucun vrai sage !
      11 Ma vie est terminée ; voici réduits à rien les projets que j’ai faits et mes plus chers désirs !
      12 Si j’en crois mes amis, ma nuit serait le jour, et l’aube serait proche, alors que le soir tombe !
      13 Que puis-je attendre encore ? – Une place pour moi dans le monde des morts, un lit où me coucher dans son obscurité !
      14 Je dis à mon tombeau : « C’est toi qui es mon père », et à la pourriture : « Ma mère et ma sœur ! »
      15 Où donc est mon espoir ? Qui l’aperçoit encore ?
      16 Il descend avec moi dans le monde des morts, nous tombons tous les deux jusque dans la poussière.
    • Job 16

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « J'ai entendu beaucoup de propos semblables. Vous êtes tous des consolateurs pénibles.
      3 Quand finiront ces discours qui ne sont que du vent ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ?
      4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, si vous étiez à ma place : j’alignerais les discours contre vous, je hocherais la tête sur vous,
      5 je vous fortifierais par mes paroles, le mouvement de mes lèvres vous apporterait du soulagement.
      6 » Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée, si je me tais, elle ne s’en ira pas loin de moi.
      7 Maintenant, hélas, il m'a épuisé. Tu as dévasté tous les miens.
      8 Tu m'as creusé des rides qui témoignent contre moi. Ma maigreur se dresse contre moi et m'accuse en face.
      9 » Sa colère me déchire et s’attaque à moi, il grince des dents contre moi. Mon adversaire me transperce de son regard.
      10 Ils ouvrent la bouche contre moi, ils m'insultent et me frappent les joues, ils s’attroupent contre moi.
      11 » Dieu m’a livré au pouvoir d’un gamin, il me jette entre les mains des méchants.
      12 J'étais tranquille et il m'a secoué. Il m'a attrapé par la nuque et m'a brisé, il m’a redressé et me prend pour cible.
      13 Ses flèches m'environnent. Il me transperce les reins sans aucune pitié, il verse ma bile par terre.
      14 Il fait en moi brèche sur brèche, il se précipite sur moi comme un guerrier.
      15 J'ai cousu un sac sur ma peau, j'ai traîné ma fierté dans la poussière.
      16 Mon visage est enflammé à force de pleurer, l'ombre de la mort est sur mes paupières.
      17 Pourtant, je n'ai commis aucune violence et ma prière a toujours été pure.
      18 » Terre, ne couvre pas mon sang, que mon cri ne reste pas cantonné à un endroit !
      19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés.
      20 Mes amis se moquent de moi ? C'est Dieu que j'implore avec larmes.
      21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami !
      22 En effet, encore quelques années seulement et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

      Job 17

      1 » Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend.
      2 Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes.
      3 Sois donc mon garant auprès de toi-même ! Qui d’autre s’engagerait pour moi ?
      4 En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens ; c’est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher.
      5 » On invite des amis au partage du butin, alors que l'on a des enfants dont les yeux sont épuisés.
      6 Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache.
      7 Ma vue est affaiblie par l’exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre.
      8 Les hommes droits en sont stupéfaits et l'innocent se dresse contre l'impie.
      9 Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
      10 » Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous.
      11 Comment ! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur,
      12 et ils prétendent que la nuit, c'est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là !
      13 » Qu’ai-je à espérer ? Le séjour des morts sera mon domicile, c'est dans les ténèbres que je prépare mon lit.
      14 Je crie à la tombe : ‘Tu es mon père !’et aux vers : ‘Vous êtes ma mère et ma sœur !’
      15 Qu’ai-je donc à espérer ? Mon espérance, qui peut l’entrevoir ?
      16 Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière. »
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